• Chats et chiens bien élevés? (suite)

    Le chat : en l’occurrence Vadrouille, chatte de race « Européenne », née en 2004 et Enzo, chat de race « Européen », né en 2009.

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    Extrait du livre de Desmond Morris :   

    § Introduction : « Le chat domestique est une vivante contradiction. Aucun animal n’a établi des relations aussi intimes avec l’homme, tout  en conservant une telle indépendance de mouvement et d’action…….On doit emmener en promenade  le chien obéissant. Forte tête, le chat se promène seul.

    Le chat mène une double vie. Dans la maison, il se conduit comme un gros chaton qui lève des yeux d’enfant vers ses maîtres humains. Perché en haut du toit, il est tout à fait adulte, maître de lui-même, un animal sauvage vivant en liberté, les sens en éveil et capable de subvenir à ses besoins, ayant pour un temps totalement oublié ses protecteurs humains… ».

    Tout le temps ou j’ai habité des appartements où  je ne jouissais pas d’un jardin à moi, j’ai refusé d’avoir un chat. Je suis convaincue qu’un chat ne peut vraiment être heureux que dans ce qui ressemble le plus à son milieu naturel et où il peut librement se déplacer pour chasser, rencontrer ses congénères, draguer les femelles (ou les mâles, c’est selon…) et rentrer à la maison en toute sécurité.

    Pour avoir toujours habité dans des endroits plus ou moins ruraux (campagne, montagne, bocage), je ne peux pas juger en toute objectivité du confort des chats en ville sans coin de nature pour s’aérer.

    Je vous parlerai  donc de mes chats qui vivent en parfaite harmonie entre notre maison et la campagne environnante. Comme nous habitons dans le bocage (pour ceux qui ne connaissent pas, cherchez donc Courlay, Bressuire, Deux Sèvres sur Google Earth et vous comprendrez !), nous possédons une propriété comme on en trouve souvent ici, une ancienne ferme, réhabilitée, entourée de prés et de champs. En plus de la maison, il y a des dépendances qui  nous servent pour toutes sortes de choses. Une grange est aménagée en stalle pour nos chevaux, un bâtiment en garage, un autre en poulailler etc.

    Nos chats se partagent donc les hectares de campagne environnante, et les quelques centimètres quarré que nous leur octroyons dans la maison. Je dis les cm², parce que je refuse qu’ils squattent tout l’espace .Pour ce faire, je les ai obligés à se contenter d’un coin unique et préféré pour chacun. A savoir, un fauteuil avec une couverture chaude et moelleuse pour Vadrouille et une couverture sur un coin du canapé pour Enzo. Un chat préfèrera un endroit calme, en dehors des zones de passage, où il se sent en sécurité, et bien sûr confortable ! Pour les empêcher de s’installer dans d’autres endroits du salon ou de la maison, il m’a suffit de les en chasser avec vigueur. Cet endroit interdit ne correspondant plus à leurs critères de calme et de sécurité, de guerre lasse, ils se sont contentés des places attribuées. Sachant qu’ils disposent d’une dépendance « personnelle »  pour prendre leurs repas en sécurité, de balles de foin ou de paille pour dormir au chaud, et de toutes sortes de coins tranquilles pour dormir et se prélasser, je ne les plaint pas !

    Bien que nous leur donnions des croquettes à volonté, ils se servent sur la nature et croquent chaque jour leur ration de mulots, souris, musaraignes et petits oiseaux. Ben oui, c’est moins sympa, les petits oiseaux, mais que faire ? Et que dire quand ils nous ramènent des lapereaux ?!, c’est pire encore !  Mais c’est comme ça qu’ils régulent la population de « nuisibles » dans la nature et qu’ils s’épanouissent complètement dans leur vie de chats. Faut dire aussi que ça fait bien plaisir aux voisins qui sont agriculteurs et dont toutes ces petites bestioles (sauf les petits oiseaux, bien entendu…) bouffent le foin, la paille et ramènent le cas échéant leur progéniture !

    Ce n’est pas le cas des chasseurs qui voient dans les chats des prédateurs concurrents. Comme si ces pauvres bêtes pouvaient à elles seules éradiquer la région des lapins, lièvres et autres cibles privilégiées de ces chers hommes armés de fusils !!! Messieurs (mesdames)  les chasseurs, par pitié laissez donc nos chats vivre en paix et continuer à croquer la vie à pleines canines… Merci pour eux !

    Attention je m’adresse ici uniquement aux chasseurs distraits qui malencontreusement, un jour de brume, pas bien réveillés ont confondu lièvre et chat…

    Dans le livre de Mr Morris, vous trouverez ce passage :

    § Le chat est-il un dératiseur vraiment efficace ? : « …Les chats nourris par le  fermier restaient aux alentours de la ferme et leur score comme prédateurs d’animaux nuisibles était beaucoup plus élevé (au sein de la ferme    Ndlr)…

     

    Vadrouille à un caractère bien trempé, elle aime les câlins, mais c’est uniquement quand elle veut, où elle veut, le temps qu’elle veut. Quand elle en a marre, elle se retourne, vous regarde, gronde, montre les dents, couche les oreilles…bref vaut mieux la laisser partir, sinon il vous en cuira !

    Enzo, c’est tout le contraire. Dès qu’il daigne venir nous voir, il accepte les caresses et ronronne à tout va. C’est un vrai chat cool. Un chat « pacha ». Quand il se repose, on le trouve souvent dans le canapé les pattes en l’air, offrant son petit bedon à mes tendres bisous. Et il en redemande le coquin !

    Ce sont cependant de redoutables chasseurs et il n’est pas un jour sans que l’un ou l’autre nous laisse sur la terrasse un petit « cadeau » de leur cru. A nous de féliciter l’animal, d’admirer le cadeau (même si ça nous soulève le cœur quelque fois) et d’éliminer la dépouille une fois le félin chasseur reparti.

    Ce passage du livre de Desmond Morris est très intéressant, je trouve, jugez plutôt !

                    § Pourquoi le chat offre-t-il à ses maîtres une proie tout fraîche ? : « Si les chats font cela, c’est qu’ils tiennent leurs maîtres pour des incapables en tant que chasseurs. Bien  que, d’ordinaire, ils considèrent les humains comme des pseudo-parents, ils les traitent en l’occurrence comme leur famille-autrement dit, comme leurs chatons. Quand les chatons ne savent pas encore comment attraper et manger souris et petits oiseaux (on y revient...  Ndlr) le chat leur montre l’art et la manière de les prendre…. »             Lisez la suite dans le bouquin, c’est vraiment très intéressant  

     

    Un peu fatiguée ce soir, suite plus tard...

      

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  • Commentaires

    3
    Vendredi 11 Mars 2011 à 10:25
    murieldugachignard

    du moment qu'ils sont choyés...ça passe sans doute...s'ils mangent, ont un beau poil et ronronnent...c'est tout bon

    2
    Jeudi 10 Mars 2011 à 19:09
    Armide+Pistol

    Mes chats sont venus frapper à ma porte. je m'atais toujours jurée ne pas avoir de chats en appartement. Mais la vie en a décidé autrement. J'ai pris soin de sécruiser toutes les fenêtres, ainsiq ue le balcon où ils aiment se prélasser en toute sécurité. Ce n'est pas un milieu très naturel pour eux, mais bon...

    1
    Dimanche 11 Avril 2010 à 12:13
    Brigitte de Boucoeur

    Et oui, nous sommes bien nouilles pour nous nourrir! Je vois aussi que le chat en prend bien à son aise, quelle pose! Très jolie photo.

    Brigitte

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