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Tourisme
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Par Muriel79 le 5 Mai 2013 à 00:38
En mars dernier, nous avons été invités par L'Office du Tourisme de Bressuire (Syndicat Mixte du Pays du Bocage Bressuirais) à assister aux portes ouvertes du
Golf du Bocage Bressuirais.
Définition : le golf est un sport de précision se jouant en plein air, qui consiste à envoyer une balle dans un trou à l’aide de clubs. Le but du jeu consiste à effectuer, sur un parcours défini, le moins de coups possible. Précision, endurance, technicité, concentration sont des qualités indispensables pour cette activité.
Sur le parcours :
Le Practice
Un practice est un terrain permettant aux golfeurs de s’entraîner. Cette zone peut-être aussi pour les amateurs de golf un lieu d’activité lorsque ceux-ci n’ont pas réellement le temps disponible de pouvoir s’entrainer directement sur le parcours. Les distances sur le practice sont signalées par des panneaux, et/ou accompagnées de cibles sous la forme de drapeaux. L’accès au practice se fait par le paiement d’un ou plusieurs seaux de balles distribués à l’aide d’un distributeur de balles. La réception des balles se fait à l’aide d’un seau ajouré métallique ou plastique.
Le Putting Green :
Permet aux joueurs de "travailler" leur technique...
L'Aire de départ :
l’« aire de départ », ou « départ », est un espace souvent rectangulaire couvert d’herbe assez rase et d’une superficie d’approximativement 10 m², le plus souvent surélevé, de 10 cm jusqu’à plus de 10 mètres parfois selon le nivellement du terrain. Le joueur commence le trou sur le départ, en posant, facultativement, sa balle sur un « tee » dans une zone délimitée par deux éléments de couleur (des boules ou des piquets, par exemple). La balle ne doit pas dépasser la ligne formée par les deux éléments, ni être placée à plus de deux longueurs de club (2 m environ) en arrière de cette ligne. Plusieurs départs figurent en réalité sur un même trou. En effet, le golf distingue les niveaux des joueurs en raccourcissant la distance qui sépare les départs du green. Il existe différentes couleurs (allant du départ le plus éloigné du green, donc plus difficile, au plus proche) : Noir : Messieurs, professionnel ou très haut niveau, Blanc : Messieurs, bon index, Jaune : Messieurs, Bleu : Dames, bon index, Rouge : Dames
Le Fairway :
Le tee et le green sont reliés par une étendue d’herbe bien entretenue que l’on nomme le fairway (« allée » en français). Elle mesure, généralement, entre 100 et 500 mètres de longueur, et peut être large ou étroite en fonction de la configuration du trou. Cette longueur sera l’un des éléments déterminant la classification du trou en par 3, 4 ou 5.
Le Rough :
la zone plus touffue bordant le fairway se nomme le rough. La balle qui s’y situe est pénalisée par la hauteur du gazon ou des herbes qui le composent
Le Green :
Le green (le « vert » en français) est la zone de gazon tondu ras de forme plus ou moins circulaire ou parfois forme en haricot, où se trouve le trou (diamètre de 108 mm environ)
Les Obstacles :
il existe deux sortes d’obstacles : les obstacles de sable (bunkers) et les obstacles d’eau. Ils sont généralement situés à des emplacements stratégiques : autour du green, à la retombée des coups de départ. Les obstacles ont pour objet de pimenter le jeu en pénalisant les mauvais coups. Ils influencent la stratégie de jeu : on peut attaquer (passer par dessus) ou assurer (mais en jouant alors un coup de plus).
J'ai pris toutes ces définitions sur le site du Golf de Bressuire. Pour plus d'infos, cliquez ICI
Et maintenant...on passe à la pratique ....
Un p'tit seau de balles
et c'est parti...
22 commentaires -
Par Muriel79 le 8 Mars 2013 à 00:56
Dominant la ville et la vallée du Dolo, le château de Bressuire était l'un des hauts lieux militaires du Poitou à l'époque médiévale.
Construit par étapes successives, le château est fermé par deux enceintes, l'une datant du XIe siècle, et la seconde, jalonnée de 38 tours, du XIIIe siècle. Il reste dans la cour intérieure les ruines du logis construit en "L" et édifié au XVe siècle.
Le site fut habité sans discontinuité depuis l’époque celtique. L’actuel château, vraisemblablement fondé à la charnière des Xe et XIe siècles par la famille de Beaumont, occupe une surface considérable sur l’extrémité arrondie d’un plateau. Fort de cette assiette, il joua un rôle militaire de premier ordre dans les luttes que se livrèrent en Poitou rois de France et d’Angleterre durant trois siècles.
Source : Tourisme et Loisirs au Pays du Bocage
Photos de papa ;o)
19 commentaires -
Par Muriel79 le 31 Octobre 2012 à 00:05
Photo google à laquelle j'ai rajouté des n°...
Avant de quitter la visite de ce beau château, il me reste à vous parler de :
La tenture de l’Apocalypse* (9)
Une commande exceptionnelle
La tenture reste aujourd’hui encore une oeuvre tissée aux dimensions exceptionnelles : environ 100 mètres de long sur 4,50 mètres de haut.
Commandée en 1375 par Louis Ier, duc d’Anjou et frère du roi Charles V, elle fut probablement achevée en 1382. Malgré les dégradations subies au cours du temps, l’essentiel nous est parvenu.
Une réinterprétation
Cette illustration de l’Apocalypse de saint Jean (texte du Ier siècle après J.-C.) montre, dans le traitement des scènes, l’empreinte du contexte politique de l’époque de réalisation : celui de la guerre de Cent Ans, succession de conflits opposant la France et l’Angleterre de 1337 à 1453. La tapisserie évoque avec réalisme les ravages de la guerre, razzias, peste, famine...
Une coûteuse production
La tenture fut tissée en 7 ans – un délai rapide pour une oeuvre de cette ampleur. Elle est en laine exclusivement et constituée de six pièces débutant par un grand personnage suivi de deux registres de sept scènes. Le peintre officiel de la cour, Jean de Bruges, est l’auteur des cartons, c’est-à-dire des maquettes préalables au travail de tissage. L’artiste, probablement inspiré par les enluminures des manuscrits consacrés à l’Apocalypse, a composé des scènes très lisibles en plaçant des figures monumentales sur des fonds unis ou fleuris.Pour terminer cette visite, je vous laisse découvrir Angers, avec ces quelques photos prises depuis la
Tour du Moulin* (5)
La tour du moulin portait autrefois un moulin à vent. Haute de 40 mètres, elle offre un panorama unique sur la ville, le château et la Maine
Vue sur la Cathédrale
Vues sur la Maine
Merci à tous et à toutes de m'avoir suivie dans cette découverte de notre patrimoine...
*Descriptifs et légendes issues de "Les chateaux de la Loire"- sélection du Readerdigest et de la brochure proposée à l'entrée du chateau.
20 commentaires -
Par Muriel79 le 27 Octobre 2012 à 00:52
Photo google à laquelle j'ai rajouté des n°...
Lorsque nous passons la porte d'entrée du château (1),
A droite :
La chapelle* (2)
La chapelle à nef unique construite vers 1410 par Yolande d’Aragon, épouse de Louis II,
se signale par ses amples proportions et sa voûte angevine.À l'intérieur du château, s'élève la chapelle construite à la demande de Yolande d'Aragon, épouse de Louis II d'Anjou. Sa construction débute en 1405 et s'achevé en 1413 . Elle est dédiée à saint Jean-Baptiste . Avec sa nef unique rectangulaire et ses trois travées de voûte à l'angevine, elle témoigne du style architectural du gothique angevin . L'édifice est large (22,85 mètres de long et 11,90 mètres de large) et peu élevé (14,90 mètres sous voûtes) avec un décor typiquement du XVe siècle (nervures prismatiques, base en bouteille ). Les trois clefs de voûte sont finement sculptées : la première représente les armoiries de Louis II et Yolande, la seconde est ornée de l'écu couronné de Louis II. La clef de la troisième voûte représente une croix à double traverse, symbole de la Vraie croix d'Anjou, reliquaire possédé par la maison d'Anjou et présent sur ses armoiries et qui fut exposé dans la chapelle entre 1412 et 1456 . Les portes actuelles de la chapelle de style gothique sont les portes d'origines .
Sur la face sud a été placé l'oratoire seigneurial, ou loggia seigneuriale . Celle-ci, construite sous Yolande, a été reprise par René qui l'a améliorée par l'ajout d'une triple arcature tri-foliée donnant vue sur l'autel. L'oratoire est orné du côté de la chapelle par des décors et moulures en pierres, tous les ornements saillants ont cependant été détruits lors de l'occupation militaire de l'édifice . Seul subsiste aujourd'hui les traces en négatif. On y accédait soit par une porte extérieure, soit par la chapelle. Une cheminée, dont le conduit était dissimulé par un contrefort et un pinacle, permettait de chauffer la pièce .
L'éclairage se fait principalement par la verrière du chevet plat, orientée à l'est. Chaque travée est percée de deux verrières, une au nord, l'autre au sud. Les vitraux originels ont été détruits. Cependant, on peut encore trouver dans la verrière sud de la première travée les vestiges d'un vitrail du XVe siècle appartenant originellement à l'abbaye de Louroux. Transporté en 1812 à l'église de Vernante, il est donné en 1901 au Musée d'Archéologie et remonté dans la chapelle de l'ancien hôpital Saint-Jean d'Angers. Il est finalement remonté dans la chapelle du château en 1951 . Il représente le roi René et sa femme Jeanne de Laval à genoux, en prière, encadrant la Vierge.
Source Wikipédia : ICI
Chateau - Intérieur de la chapelle
Par Sémhur (Travail personnel) [GFDL ou CC-BY-SA-3.0-2.5-2.0-1.0], via Wikimedia Commons
Pas de photo perso de la vue générale de l'intérieur de la chapelle...c'est une photo du net
Quelques clés de voute :Retable de la Passion:
Peint au XVIe siècle sur tuffeau. Il est conservé dans la chapelle du château.
Détails :
Fresques :
Vitrail :
Porte :
Je dois vous dire que cette balade dans le château d'Angers, je l'ai faite en compagnie d'une aminaute très sympa qui était venue de très loin pour passer quelques jours en France.
Elle se reconnaîtra ;-)
Si vous le voulez bien, je vous invite mercredi 31 octobre pour terminer la visite ;o)
@ bientôt !
*Descriptifs et légendes issues de "Les chateaux de la Loire"- sélection du Readerdigest et de la brochure proposée à l'entrée du chateau.
13 commentaires -
Par Muriel79 le 23 Octobre 2012 à 00:21
Photo google à laquelle j'ai rajouté des n°...
Lorsque nous passons la porte d'entrée du château (1),
A droite :
Le Chatelet* (3)
Le châtelet du XVe siècle, pittoresque par ses tourelles d’angles ornées de poivrières, est le porche d’entrée de la résidence seigneuriale, qu’il sépare des autres espaces, semi-publics, du château.
Face Nord du Chatelet
Face sud du Chatelet,
côté Cour seigneuriale (4)
La Cour seigneuriale* (4) :
Elle est délimitée par un angle de la forteresse (à gauche, sur la photo numérotée) et les différents bâtiments construits par les comtes et les ducs d’Anjou entre le IXe et le XVe siècle (à droite sur la photo numérotée).
Sur ces photos : à droite, la Chapelle (2) et sur son côté gauche, le Logis royal
Le logis royal a été reconstruit au XIVe siècle par Louis II et complété d’une galerie par le roi René vers 1450. L’édifice est en cours de restauration suite à l’incendie qui a ravagé ses parties hautes en janvier 2009.
Vestiges des murs de la grande salle de réception du Palais Comtal* situé à gauche de la Cour Seigneuriale
Si vous le voulez bien, je vous invite samedi 27 octobre pour continuer la visite ;o)
@ bientôt !*Descriptifs et légendes issues de "Les chateaux de la Loire"- sélection du Readerdigest et de la brochure proposée à l'entrée du chateau.
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