• Education de mes chevaux

     

    -          Premier arrivé, Cali : double poney Welsh, robe alezan, né en 1995. 1. Cali 1996

    Je l’ai acheté en juin 1996. Les propriétaires précédents n’ayant pas la possibilité de partir tout de suite, je n’habitais la maison qu’à partir de juillet.

    En attendant, j’avais sympathisé avec eux et je me posais la question de savoir comment j’allais entretenir le pré adjacent à la maison (5000m² quand même !, à tondre ça fait beaucoup pour une seule femme ! )

    Ils y avaient mis des moutons, dont ils faisaient l’élevage. Y.G. (l’ancien proprio) me proposa donc naturellement d’en reprendre quelques uns…Aie, j’y connais rien moi en mouton, et puis je ne pourrai jamais les envoyer à l’abattoir (je m’attache très vite aux petites bêtes…).

    Je lui parlai de mon rêve d’avoir un cheval. Il m’a approuvée et j’ai acheté Cali. C’était un tout jeune poney de 1 an, trouvé dans le Maine et Loire, payé pas cher mais lorsque le vétérinaire est venu le voir, il a détecté tout de suite son triste état (malnutri, galeux, pouilleux).

    Me voilà donc, dans le jardin, attacher l’animal, le laver et le soigner. Pas commode, le coquin lançait des coups de pieds dans tous les sens et n’appréciait visiblement pas ce genre de traitement (non mais !!!)

     Moi  j’étais vraiment profane dans le domaine, j’avais appris à monter quand j’étais plus jeune mais c’était dans un manège et les chevaux étaient nourris et soignés par d’autres…

    A ce sujet, voici comment  j’ai étalé toute mon ignorance dans ce domaine et bien fait rire mes nouveaux voisins (fermiers de leur état) : lorsque j’ai ramené Cali à la maison, Y.G. m’avais libéré l’abri dans lequel il gardait ses moutons. Comme je n’habitais pas encore la maison et que je ne voulais pas qu’ils aient la charge de nourrir Cali, j’ai installé un nid douillet pour mon tout nouveau poney. Ayant de la paille et du foin à disposition, je me suis appliquée mais au bout de quelques jours, je me suis aperçue que le poney mangeait ce qui était au sol et ne touchait presque pas à ce que j’avais mis dans la mangeoire. Et pour cause, j’avais mis la paille dans le râtelier et le foin sur le sol !!! Y.G. et les voisins n’avaient rien osé me dire (ou pas voulu pour bien se marrer, je saurai jamais ;)). Je trouvais tout naturellement le foin moins « joli » que la paille Lorsque je leur en ai parlé, ils m’ont détrompée et mon poney a pu manger de la bonne façon….

    Vous savez, je suis infirmière et étrangère. Ils m’ont dit plus tard qu’ils voulaient tester mon caractère et savoir réellement à quelle personne ils avaient à faire. Quand ils ont vu ma confusion et mon humilité, ils ont été rassurés et nous avons bien rigolé tous ensembles.

    Depuis nous sommes devenus amis, de bons voisins qui s’entendent très bien, et ça c’est le plus beau cadeau que ce village m’a offert. Merci à tous.

    Quand il est né, Cali s’appelait Hussard. Je l’ai renommé en hommage à ma maman Maman et Dundee 1992décédée trop tôt et qui aurait vraiment aimé  voir que j’avais réalisé mon rêve. Cette maison et ses habitants lui auraient certainement plu. Elle aimait la nature, les fleurs et les animaux au moins autant que moi.3. Cali 1997

    Bon, donc Cali était là et il me fallait m’en occuper et m’en faire obéir. Joli défi que voilà !

    C’est un poney très sympa. Il est vif, têtu, courageux et un peu imbu de sa petite personne.

    Il défend son territoire et sait mordre ou lancer ses sabots à tout intrus.

    Mais dès qu’il a accordé sa confiance à un humain, il sait être aussi très tendre, doux et gentil.

    Il m’a fallut du temps avant de le rassurer sur mes intentions et l’apprivoiser. Il avait été malnutri dans sa première année et lorsque je lui servais sa ration de foin, il ne me laissait pas approcher de lui, il bottait et mordait. Il avait très peur que je ne le laisse pas manger à sa faim. Petit à petit, j’ai réussi à l’approcher et à le rassurer, mais même à présent qu’il a 15 ans, il est toujours le premier au râtelier et le plus gourmand. Notre maréchal ferrant et notre vétérinaire m’alertent régulièrement sur les risques de fourbure. Mais Cali n’en a cure et mange autant qu’il le peut. Au pré comme à l’écurie, je dois parfois le rationner mais il se débrouille toujours pour chiper un peu de sa part à Lucy. 

    Lorsqu’il a eu environ 18 mois, j’ai commencé à le débourrer. Comme je n’y connaissais pas grand ‘chose, j’ai demandé conseil à mon vétérinaire. Il m’a répondu «  Tu as su très bien  éduquer ton chien, tu sauras te débrouiller avec un cheval… ! »

    J’ai donc pris des bouquins, me suis armée de toute la patience du monde et «  en route bonne troupe… ! »

    Les débuts ont été très frustrants pour lui et pour moi. Difficile de se comprendre, de se faire confiance. Découragée je me suis retournée vers mon vétérinaire qui m’a dit que je ne verrai un début de résultat qu’après environ 10 leçons ! J’ai donc pris mon courage à deux mains, Cali sa patience de poney et finalement, nous nous sommes retrouvés sur la route qui mène à notre hameau, marchant calmement l’un contre l’autre. Superbe victoire pour tous les deux et début de complicité qui ne s’est jamais démentie depuis.

     Calmer un poney de 200kg qui a peur d’une voiture ou d’une moto alors qu’on le tient seulement au bout d’une corde accrochée à son licol. Le retenir quand il veut s’échapper en évitant en même temps qu’il tire au renard et se rompe le cou. Ben c’était tout sauf évident, mais on y est arrivé.

    Ensuite, nous avons appris comment suivre les allures, tourner en rond au bout d’une longe, accepter une selle, se laisser grimper sur le dos. Quelques mois plus tard, je pouvais le monter et l’atteler à une jolie petite carriole. Je dois dire que nous sommes plus souvent partis en attelage que moi montée sur son dos. Il a un trot tellement court que je ne pouvais m’empêcher de faire « du tape-cul » et ça s’est pas agréable du tout !

    Mais l’attelage, ça c’était vraiment sympa ! Nous partions à la découverte des petits chemins du bocage, croisions des marcheurs, saluions les habitants des hameaux voisins, toujours enclins à faire une petite caresse à un si joli poney. Mon labrador, Dundee, marchait avec nous. Le bonheur, quoi !

    2. Cali mars 1997 Cali mars 1997

     

    4. Cali monté par Alexis 1998 Cali monté par Alexis, 1998

     

    5. Cali attelé 1999 Cali attelé, 1999

     

    Cali, Muriel, Dundee  1999 6. Cali, Muriel, Dundee 1999

    DundeeDundee, mon labrador adoré. Décédé à l'âge de 10 ans.

     

    (...) 

     

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  • Commentaires

    4
    Lundi 10 Mai 2010 à 18:54
    murieldugachignard

    Merci à vous . J'espère vous divertir et je suis impatiente de découvrir plus avant votre blog et ceux de vos amis.

    Cordialement

    3
    Lundi 10 Mai 2010 à 18:50

    bonsoir, bienvenue dans ma communauté, bonne soirée, a+

    2
    Lundi 10 Mai 2010 à 15:13

    salut muriel, soleil et averses aujourd'hui!!!!je te souhaite un bon lundi, a+

     

    1
    Dimanche 9 Mai 2010 à 13:45

    salut muriel, merci de ta visite!!!!je te souhaite un bon dimanche après midi, a+

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